La loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC), promulguée le 11 février 2020, a marqué une étape décisive dans la transition écologique en France. Cinq ans plus tard, en 2025, elle continue de transformer en profondeur notre manière de produire, de consommer et de gérer les déchets, en accélérant le passage d’un modèle économique linéaire, fabriquer, consommer, jeter, à un modèle circulaire, fondé sur le réemploi, et le recyclage des ressources.
Cette année, la loi AGEC est entrée dans une phase d’application renforcée, avec de nouvelles obligations imposées aux entreprises comme aux citoyens. Ces mesures visent à réduire le gaspillage à la source, améliorer la collecte, accélérer le recyclage et mieux valoriser les déchets. L’objectif : préserver durablement les ressources naturelles, protéger la biodiversité et lutter contre le changement climatique.
Écomégot vous dévoile les 5 erreurs de recyclage les plus fréquentes… et les solutions pour adopter les bons réflexes !
💡 Ce qu’il faut retenir
La loi AGEC, entrée dans une phase renforcée en 2025, vise à réduire le gaspillage, développer le recyclage et faire évoluer nos comportements vers une économie circulaire.
De simples gestes du quotidien, comme ne pas emboîter les emballages, éviter de les laver inutilement ou mieux trier les plastiques, peuvent considérablement renforcer l’efficacité du recyclage.
Des acteurs comme Keenat développent des initiatives innovantes pour transformer les mégots en ressources et réduire leur impact environnemental.
La valorisation des déchets, et le recyclage ne sont pas qu’une responsabilité individuelle : c’est un enjeu collectif, impliquant citoyens, entreprises et collectivités. et
Pour gagner de la place dans votre sac-poubelle, vous avez peut-être pris l’habitude d’imbriquer vos emballages les uns dans les autres. Ce geste, en apparence anodin, complique pourtant fortement le travail des centres de recyclage.
Chaque matériau suit en effet une filière de recyclage spécifique : papier, carton, aluminium, plastique ou métal sont séparés manuellement ou automatiquement par des agents et des machines. Lorsque plusieurs emballages sont emboîtés, leur reconnaissance devient difficile, voire impossible. Résultat : certains matériaux ne peuvent plus être correctement identifiés ni valorisés, ce qui réduit considérablement le taux de recyclage.
Il est donc essentiel de déposer vos emballages en vrac, non imbriqués et sans sac. Les sacs plastiques, eux, ne sont pas recyclables et risquent même d’endommager les équipements.
Bon réflexe à adopter : séparez vos déchets avant de les jeter. Cela facilite le travail des équipes, et améliore la qualité du recyclage !
Saviez-vous qu’il n’est pas nécessaire de laver vos emballages avant de les jeter ? Vous utiliserez inutilement de l’eau et consommerez vainement de l’énergie pour traiter les eaux usées.
Dans les centres de collecte des déchets, les emballages sont broyés et lavés lors du processus de traitement. Bien vider vos emballages et retirer les restes d’aliments pour ne pas salir les lignes de tri sélectif est en ce sens un geste amplement suffisant !
Avant 2023, le recyclage du plastique se limitait au :
Depuis 2023, tous les emballages plastiques peuvent désormais être triés : pots de yaourt, barquettes, films plastiques, tubes de dentifrice ou encore sachets. Consultez notre guide sur le recyclage des déchets pour dire adieu aux mauvaises habitudes !
À l’instar de certains plastiques, tous les papiers ne sont pas recyclables ! Si la plupart d’entre eux peuvent être triés, ce n’est pas le cas de l’essuie-tout ou des mouchoirs en papier usagés, considérés comme des déchets résiduels. Ils peuvent en effet être contaminés par la salive, les sécrétions nasales ou encore les produits de nettoyage.
En revanche, les journaux, les magazines, les enveloppes et les cahiers d’écoliers peuvent être triés et recyclés.
Les mégots de cigarette représentent l’un des déchets les plus polluants au monde. Jetés au sol ou dans une poubelle classique, ils s’envolent facilement, rejoignent les cours d’eau et contaminent les sols.
Pour éviter cette pollution diffuse, des cendriers urbains sur pieds et cendriers de poche existent, permettant une collecte structurée. Ces dispositifs sont essentiels à la création de filières de valorisation mégot efficace.
Chaque année en France, plus de 23 milliards de mégots sont jetés au sol. Bien que souvent considérés comme des déchets insignifiants, ils contiennent en réalité des substances hautement toxiques : nicotine, goudrons, métaux lourds et acétate de cellulose, une forme de plastique utilisée pour fabriquer les filtres.
Contamination des sols et des eaux ou menace directe pour la biodiversité : leur empreinte environnementale est considérable. Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau et met plus de 10 ans à se décomposer. Son filtre agit comme une éponge, relâchant lentement ces substrats nocifs dans l’écosystème.
Loin d’être un simple déchet, le mégot de cigarette est un polluant durable qui nécessite une collecte et un traitement spécialisés afin de limiter ses effets destructeurs sur l’environnement.
Écomégot s’est imposée comme une solution incontournable de la valorisation des mégots, grâce à un procédé unique qui permet de :
Afin d’accompagner cette démarche, nous proposons aux collectivités et aux entreprises des solutions concrètes telles que l’installation de cendriers urbains et la distribution de récupérateurs de poche pour canaliser les flux de déchets. Nous organisons le ramassage dans le respect des normes environnementales, valorisons localement et suivons les déchets via l’application officielle TrackDéchets.
Valoriser les mégots représente une démarche globale de dépollution urbaine, qui implique :
À travers une meilleure gestion des mégots de cigarettes, il est possible d’impulser des changements de comportement pour préserver notre environnement et créer une véritable filière écologique créatrice de valeur.
Des sociétés spécialisées ont mis au point des procédés écologiques permettant de réemployer le filtre en acétate de cellulose, tout en valorisant énergétiquement les résidus toxiques. Des dispositifs de collecte spécifiques, comme les collecteurs urbains et les cendriers de poche, facilitent la récupération des mégots.
La valorisation des mégots est essentiel, car ils représentent un véritable fléau environnemental. Composés de substances toxiques, comme la nicotine, les goudrons, et les métaux lourds, ils mettent des années à se dégrader et contaminent les sols et les eaux.
Les méthodes de valorisation les plus efficaces sont celles qui traitent le mégot dans son intégralité, sans tri ni résidus. C’est précisément l’atout du procédé CSS, « validé » par l’INERIS, qui permet une valorisation maîtrisée et sécurisée de l’ensemble des composants du mégot en une seule étape: papier, tabac et filtre sont pris en charge simultanément. Cette approche évite tout retraitement ultérieur de flux ou la génération de sous-produits à gérer, garantissant une filière simple, robuste et traçable. En agrégeant tous les flux dès l’amont, le CSS optimise l’efficacité opérationnelle, réduit les risques environnementaux associés aux rejets fractionnés et assure une valorisation cohérente, conforme et performante.
Pour trouver un service de collecte des mégots, vous pouvez vous renseigner auprès de votre mairie ou des collectivités locales qui mettent en place des programmes de dépollution urbaine. Certaines sociétés, comme la nôtre Keenat, proposent aussi des solutions clé en main pour les collectivités et les entreprises, dont l’installation de cendriers adaptés et le ramassage régulier. Vous pouvez également consulter les sites spécialisés en valorisation des mégots de cigarette.