Les établissements de santé jouent un rôle central dans la promotion du bien-être des patients, mais également dans la gestion de l’environnement qui les entoure. Installer des zones sans tabac aux abords des hôpitaux et des cliniques apparaît comme un impondérable pour protéger les patients, particulièrement les plus vulnérables, et leur offrir un cadre de soins optimal. En réduisant la consommation de tabac et la fumée passive, ces espaces favorisent également un environnement plus sain et plus agréable, tout en soutenant les efforts de prévention contre les cancers et les maladies cardiorespiratoires.
Par ailleurs, la propreté des hôpitaux est essentielle pour garantir une hygiène irréprochable et prévenir la propagation d’infections. Les surfaces et les espaces collectifs doivent être constamment nettoyés, désinfectés et entretenus pour limiter les risques de transmission de germes, en particulier dans des lieux où des patients sont en soin. Mais la propreté ne se résume pas aux opérations de nettoyage classiques : la gestion des déchets, en particulier ceux issus des produits à usage unique, constitue également un défi majeur.
Les mégots, les chewing-gums et les masques jetables (en particulier depuis la pandémie) sont des déchets qui, s’ils ne sont pas correctement collectés et éliminés, peuvent nuire à l’hygiène, la sécurité et l’environnement. Les mégots représentent un risque d’incendie important dans les espaces fumeurs, tandis que les masques jetables et chewing-gums peuvent engendrer des problèmes de pollution et de traitement des déchets non recyclés. Leur gestion inadéquate pourrait par ailleurs détériorer l’image de l’établissement de santé, et entraîner des coûts importants en termes de nettoyage et de traitement.
Face à ces enjeux environnementaux et sanitaires, des solutions innovantes, comme celles proposées par Keenat, offrent des éléments de réponses concrets aux établissements de santé, tout en intégrant une démarche de Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO)
Le RESAH (Réseau des Acheteurs Hospitaliers) est une centrale de gestion des approvisionnements qui favorise les achats responsables.
En sélectionnant des produits selon des critères environnementaux et sociaux, le Resah joue un rôle clé dans la mise en œuvre de politiques RSO, et permet aux établissements de réduire leur empreinte écologique.
Les responsables d’achats, responsables RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et transition écologique, Direction Générale des Services (DGS) ou encore responsables des services intérieurs et de traitement des déchets doivent adhérer au Resah pour accéder à une large gamme de produits et de services sélectionnés par la centrale. Une fois adhérents, les établissements bénéficient de prix négociés, de conseils spécialisés et de solutions adaptées aux enjeux spécifiques du secteur de la santé.
Les bénéficiaires de l’offre Resah incluent non seulement les hôpitaux, mais aussi :
Et tous les autres établissements du secteur médical publics ou privés souhaitant intégrer des pratiques d’achats responsables.
Pour répondre aux défis liés à la gestion des déchets dans les établissements de santé, des entreprises innovantes, à l’instar de Keenat, proposent une gamme d’outils et de services pour améliorer la propreté, la sécurité et la politique durable.
Le concept « Zéro mégot au sol » repose sur la mise en place de dispositifs adaptés pour la collecte des mégots, ainsi que sur des campagnes de sensibilisation du personnel, des patients et des visiteurs. L’objectif est triple : prévenir le jet de mégots dans les espaces publics, réduire les risques d’incendie et améliorer la propreté des lieux.
Rappelons-le : le mégot, essentiellement composé de plastique, représente le 1er déchet individuel jeté par terre !
Avec la solution écomégot développée par Keenat, les fumeurs sont incités à ne plus jeter leurs mégots dans les poubelles des hôpitaux, mais dans des cendriers sécurisés, et adaptés aux environnements hospitaliers, installés aux abords des espaces sans tabac.
Faciles à entretenir, ces dispositifs permettent une collecte sécurisée des mégots tout en réduisant les risques d’incendie. Les mégots sont ensuite recyclés, en partenariat avec des entreprises spécialisées dans la valorisation des déchets : les filtres en plastique des mégots peuvent être transformés en nouveaux matériaux, ou devenir une source d’énergie.
La solution écomégot contribue ainsi à réduire l’impact environnemental du mégot, mais également à développer la politique écologique des professionnels de santé. Par ailleurs, si la gestion des mégots peut être liée à des enjeux de santé publique, elle peut aussi soulager le budget des établissements de santé qui peuvent réduire les coûts associés à leur nettoyage, leur ramassage, et leur traitement.
Les masques jetables, en particulier les masques chirurgicaux et FFP2, représentent un enjeu majeur pour le secteur médical. Saviez-vous que les masques ne sont pas en papier ? Ces derniers se composent de polypropylène, un plastique difficilement dégradable, qui soulève différents problèmes quant au traitement des déchets. Le principal obstacle réside dans leur composition multi-matériaux (plastique, élastiques, barres métalliques), ce qui complique leur traitement dans les centres de recyclage traditionnels. De plus, l’usage sanitaire des masques les rend potentiellement contaminés, nécessitant des processus de désinfection coûteux avant leur recyclage, et un circuit de collecte spécifique.
Pour réduire l’empreinte environnementale de ce déchet à usage unique, des solutions comme r’mask aident à mettre en place des initiatives de traitement responsable des masques. Des boîtes de collecte spécifiques sont installées dans des zones à fort passage, comme les entrées des hôpitaux et les chambres des patients, afin de centraliser les masques usagés dans des contenants hermétiques et sécurisés.
Le recyclage du polypropylène, la matière dont sont composés les masques jetables, repose sur un processus de tri et de décontamination. Collectés depuis les box de masques, ces derniers sont ensuite nettoyés, désinfectés et broyés pour récupérer le polypropylène, qui pourra être réutilisé dans la fabrication de nouveaux produits, comme des panneaux de sensibilisation.
Saviez-vous qu’à l’instar du mégot, les chewing-gums sont en réalité des déchets plastiques ? Chaque année, ces derniers représentent 100 000 tonnes de pollution plastique dans le monde : il s’agit du second déchet urbain après les mégots de cigarette.
Jetés au sol, les chewing-gums (et non chingums, chewin gum, chouine geum ou chewingum) représentent non seulement une source de pollution visuelle, mais causent également des problèmes d’hygiène et d’entretien. Ils peuvent se fixer sur les surfaces, et nécessitent alors des nettoyages intensifs et coûteux, mais également polluant : cela nécessite des quantités importantes en eau, ainsi que le recours à des produits toxiques pour l’environnement.
Freegum offre une solution concrète pour la pérennité et la propreté des établissements de santé, tout en les aidant à développer leur politique éco-responsable grâce à différents volets :
Des actions de sensibilisation comme un stand, une sensibilisation nomade ou un webinaire.
Les établissements de santé et caisses endossent un rôle clé dans la transition écologique. Nombreux sont les CHU et cliniques à avoir compris cela, et à intégrer des pratiques RSE pour améliorer leur impact environnemental et social, en se concentrant notamment sur le traitement des déchets et la promotion de la santé publique.
Par exemple, en adoptant des pratiques de gestion des déchets responsables, en réduisant l’empreinte carbone ou encore en mettant en œuvre des politiques visant à réduire la consommation de tabac au sein de leurs établissements, les hôpitaux contribuent à la création d’un environnement plus sain et plus durable.
Les établissements de santé peuvent également intégrer des zones fumeurs spécifiques, en identifiant des espaces clairement délimités et aménagés, qui respectent à la fois le cadre de vie et la santé des patients, des visiteurs et du personnel. Ces zones doivent être conçues de manière à minimiser l’exposition au tabagisme passif et éviter toute nuisance.
Il s’agit d’un acte à la fois symbolique et concret de l’engagement des établissements envers la santé publique et la protection de l’environnement.
Cet engagement RSE peut également avoir une portée positive sur l‘insertion sociale et professionnelle. En collaborant avec des entreprises d’Économie Sociale et Solidaire (ESS), comme Keenat, les hôpitaux œuvrent en faveur de l’intégration de personnes en situation de handicap ou de personnes éloignées du travail.
Le Resah apporte une réponse concrète aux établissements souhaitant s’engager dans une démarche de transition écologique : les adhérents bénéficient d’une simplification des achats responsables, d’une conformité avec les réglementations environnementales et d’une amélioration significative de leur image.
Le Resah simplifie en effet la gestion des achats pour les établissements de santé en centralisant les demandes et en négociant des contrats avec des fournisseurs qui respectent des critères éthiques et écologiques. En intégrant des produits et des services respectueux de l’environnement dans leurs achats, les établissements de santé contribuent directement à la réduction de leur empreinte écologique.
L’adhésion au Resah assure également de rester conforme aux différentes réglementations liées au traitement des déchets et aux politiques de santé publique. Le Plan anti-tabac du gouvernement et les normes environnementales européennes sont autant de contraintes auxquelles les hôpitaux doivent répondre pour garantir leur conformité et éviter les amendes. Le Resah, en tant qu’intermédiaire entre les hôpitaux et les fournisseurs, assure que les produits achetés respectent les critères de durabilité et de conformité avec ces réglementations.
Par ailleurs, une politique RSE contribue à améliorer l’image de l’établissement. Un environnement propre, sain et durable attire non seulement les patients, mais aussi les professionnels de santé qui souhaitent travailler dans un cadre respectueux de l’environnement.
Entreprise innovante et profondément engagée en faveur de l’économie sociale et solidaire, Keenat propose des solutions clés en main pour la collecte, le tri et le recyclage des mégots, des masques jetables et des chewing-gums :
5 – Un rapport d’impact est remis à l’établissement de santé accompagné, mettant en avant le nombre de déchets collectés, le nombre de litres d’eau préservés et le nombre d’heures d’insertion générées.
Les établissements souhaitant intégrer les solutions de traitement durable des déchets proposées par Keenat, doivent tout d’abord adhérer au Resah. Une fois l’adhésion validée, ils peuvent alors passer commande auprès du titulaire de marché, et choisir les solutions qui répondent le mieux à leurs besoins, en sélectionnant le lot mégot, le lot chewing-gum ou le lot masque.
Installation des équipements nécessaires (cendriers, boîtes de collecte de masques, etc.), sensibilisation du personnel et des patients, vidage des bornes et évaluation de l’impact RSE : quel que soit le lot choisi, l’établissement bénéficiera d’un accompagnement complet de Keenat et du Resah,
Si le Resah a sélectionné Keenat, c’est entre autres parce que l’entreprise sociale et solidaire approche une réponse concrète au besoin de développement de solutions innovantes pour le traitement des déchets non recyclés.
Les solutions de Keenat permettent de s’engager pleinement, et facilement dans une démarche RSE, de réduire l’empreinte environnementale des établissements, mais aussi d’améliorer la propreté, la sécurité et l’image des hôpitaux, tout en contribuant à des pratiques responsables et socialement inclusives. Menées à grande échelle, ces actions participeront à faire des établissements de santé des modèles de durabilité et de responsabilité dans le secteur public.
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