Depuis les Accords de Paris de 2015, les entreprises questionnent les conséquences écologiques du travail en France. Afin de s’engager authentiquement dans la lutte pour le développement durable, des actions ont été mises en œuvre au cours des dernières années. De nombreuses entreprises sont déjà conscientes de l’enjeu d’avoir un modèle de production durable et une responsabilité vis-à-vis de leurs émissions de gaz à effet de serre.
En France, l’ADEME (Agence de la Transition Écologique) est chargée de la mise à jour des données et de mettre à disposition les recherches récentes qui permettront aux entreprises de mettre en place des actions durables pour le climat.
Chaque entreprise avançant à son rythme, voici des explications et des actions concrètes pour vous aider à mieux faire évoluer positivement votre entreprise dans sa démarche de développement durable.
Le développement durable en entreprise consiste en une prise de conscience suivie d’une démarche de protection du vivant et de l’environnement. Cette prise de conscience de la transition écologique doit impliquer toutes les parties prenantes (employés, fournisseurs, clients).
Cette implémentation repose sur les trois piliers de la RSE : l’adoption de pratiques économiques, sociales et environnementales responsables au travail.
Il ne s’agit pas seulement de réduire l’empreinte carbone, mais aussi d’adopter une approche holistique qui englobe la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), la gestion des ressources, et l’impact global sur l’environnement et la société.
En retour, l’entreprise reçoit non pas nécessairement des gains économiques immédiats, mais de nombreux avantages :
Les actions RSE durables doivent avoir en premier objectif la construction d’un bien collectif, nécessitant des prises de position éthiques solides, en plus des prises de responsabilité habituelles aux entreprises.
La première étape, avant d’élaborer des stratégies pour une entreprise plus engagée, est d’évaluer l’état initial. Un bilan environnemental permet de mesurer l’empreinte carbone, l’utilisation des ressources, et d‘identifier les domaines à améliorer. Différents niveaux d’actions et d’audit sont nécessaires :
Un audit complet (bilan RSE, audit énergétique, analyse financière et partenaires), et la stratégie qui en découle, auront un effet de long terme sur l’emploi, le recrutement, ainsi qu’un impact sur la réalisation des objectifs par les collaborateurs.
Ensuite, à partir de l’évaluation initiale de l’entreprise, il s’agit d’implémenter des pratiques durables. Les actions peuvent et doivent être réalisées à différents niveaux :
Pour certains secteurs, le recrutement de spécialistes du métier et du développement durable a un impact significatif sur la gestion des produits et des matières premières, assurant une conformité aux normes ISO et une réduction de l’empreinte environnementale. Cette démarche éco-responsable crée également de nouveaux emplois et renforce la position de l’entreprise sur le marché.
La sensibilisation des employés à l’écologie au travail, qui passe après la formation des responsables, est essentielle. Pour pouvoir insérer une dynamique d’amélioration continue, le changement doit venir de la capacité à valider et à accueillir les initiatives individuelles et collectives positives pour l’écologie.
Grâce à une sensibilisation interne qui encourage les initiatives des employés, ils pourront s’approprier la cause et y participer plus activement. Si les responsables se montrent transparents dans leurs pratiques, l’effort commun sera plus gratifiant.
Enfin, il est essentiel de fixer des objectifs clairs et mesurables pour suivre l’évolution de la stratégie de développement durable. L’ADEME et le Ministère de la Transition écologique proposent des outils d’élaboration de stratégies. Ces actions combinées permettent à l’entreprise un ajustement des pratiques durables, renforcées par l’acquisition de label ou de certifications comme la norme ISO 14 0000.
La transition écologique concerne tous les secteurs d’activités : énergies, économie circulaire et déchets, mobilité et transports, changement climatique, urbanisme et bâtiment, sol, agriculture et forêt, tourisme durable, ou qualité de l’air.
Par exemple, dans le cadre du plan de sobriété énergétique d’octobre 2022, les entreprises s’engagent activement en faveur de la réduction de leur consommation et l’amélioration de leur audit énergétique.
Pour soutenir les entreprises dans leur démarche environnementale, plusieurs dispositifs et outils ont été mis en place par le service public :
TPE, PME, professionnels de l’industrie, indépendants : pour plus d’informations, vous pouvez contacter le service sur la transition écologique des entreprises de l’ADEME.
Au travail, nombreux sont les fumeurs qui continuent à jeter leurs mégots par terre ou dans la nature. Or, le petit filtre de la cigarette, composé de fibres plastiques, a de grandes conséquences sur l’environnement.
Chaque mégot pollue 500 litres d’eau avec des substances toxiques comme le plomb ou le cadmium. Rapidement arrivé aux nappes phréatiques, il met en danger la santé publique partout dans le monde et pour de nombreuses années.
Il existe des solutions simples pour éviter le coût écologique des mégots, notamment par l’installation stratégique de cendriers réservés à leur collecte.
Avec la solution écomégot développée par Keenat, le recyclage des mégots en entreprise est assuré, et la matière plastique des filtres permet la production de panneaux de sensibilisation pour une société plus responsable.
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